Pour le seul secteur marchand, la France enregistre près de 700 effractions par jour. Outre les marchandises volées, les commerçants voient leur travail fragilisé. Ils doivent reconstituer leur fond de commerce, parfois à partir de zéro. Mais encore faut-il trouver le courage de relancer à nouveau le business. Pour ne pas se retrouver dans ce genre de situation, mieux vaut renforcer la sécurité de votre commerce et prévenir les vols en installant un système de caméras de surveillance.
Pourquoi opter pour la vidéosurveillance IP ?
Aujourd’hui comme l’explique Cfp Securite.com il est possible de s’équiper pour quelques centaines d’euros d’un système de vidéosurveillance complet avec un enregistreur numérique (NVR) qui permet un stockage sur disque dur et différentes caméras HD pour des vidéos de qualité même en vision nocturne. Ces systèmes sont devenus quasiment plug and play et les caméras s’enregistrent et se configurent presque automatiquement sur l’enregistreur.
Caméras IP : les petits plus qui font toute la différence
Connectées à un box, les caméras IP peuvent être gérées sur sit, mais aussi à distance depuis un ordinateur, un smartphone ou une tablette. Des applications gratuites développées par chaque fabricant permettent le contrôle des caméras pour celles équipées d’un zoom ou d’une motorisation, la visualisation des différentes images, la consultation des archives vidéo, etc.
Les images sont numérisées ce qui permet des manipulations et extractions faciles. Retrouver une séquence déterminée devient un vrai jeu d’enfant. De plus, la compression numérique permet de réduire les espaces de stockage.
L’installation de telles caméras IP ne requiert quant à elle pas de véritables travaux. Il s’agit pour l’essentiel de passer des fils en faux-plafond ou sous goulotte et de fixer les caméras en des points stratégiques.
Que dit la loi sur la vidéosurveillance ?
Selon la loi Pasqua, l’installation de caméras nécessite une autorisation de la préfecture notamment si ces caméras sont placées à l’extérieur du bâtiment (à l’entrée du commerce) et filment sur une partie de la voie publique. Pour les dispositifs de surveillance à l’intérieur du bâtiment, le Code du travail stipule que l’employeur doit non seulement prévenir ses salariés de leur installation et mais aussi faire en sorte que ces derniers ne soient pas filmés directement.
S’agissant de la collecte des données, celles-ci ne peuvent être conservées que pendant 1 mois. La Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés ou CNIL se réserve le droit de contrôler le respect de la conservation et l’accessibilité des données. Si jamais l’employeur porte atteinte à la vie privée de ses salariés, il risque des poursuites pénales et peut être sanctionné d’une amende de 45.000 euros et d’un an de prison.